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Stage d'été en Ardèche

 

Mon corps et moi

 

Mon corps émoi !

 

Relier son corps à la nature (dans un magnifique cadre boisé) pour se permettre de laisser émerger le cœur du corps, grâce aux mouvements d'éveil corporel, MLC®.

Entrer en contact, en tant qu'adulte "tout puissant", avec cet enfant-mémoire qui tremble de peur ou trépigne de colère au fond de vous et le consoler….

2 jours en semaine ou en week-end 150 euros.

 

Renseignements :

Monique Garvi

05.63.70.38.56

 

Nadine Lefebvre

04.75.38.65.67

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu'il date d'il y a cinq minutes, de la prime enfance ou encore de quatre générations, qu'il soit conscient ou refoulé, c'est toujours notre passé qui nous perturbe...

Biocontact :
Interview de Thierry Bernardin, concepteur de la méthode :
La Guérison du passé...

 

- Vous avez écrit « sans l'influence du passé, nous serions tous en bonne santé.. » : est-ce la raison de cette appellation « Guérir du passé » ?

 

Oui, en quelque sorte. Le mot santé étant à prendre au sens large du terme : santé physique, émotionnelle, mentale, spirituelle ; santé de l'individu en tant que lui-même et aussi en tant que cellule de ce grand être qu'est son clan.

 

Le présent peut être l'occasion d'être serein aussi bien que stressé ; mais même en phase de stress, de conflit actif, on n'est pas malade : à ce stade, on a encore la possibilité de changer le cours des  choses et tout notre être est tourné vers la recherche de la solution. Le présent, c'est l'instant du pouvoir : « je peux encore me sortir de ce conflit ».

 

Le passé devient un fardeau quand les ressources du présent n'ont pas permis de sortir de l'ornière : on se retrouve alors avec une situation inachevée, qui pourrait être comparée à un robinet laissé ouvert dans une maison. Chacun a ainsi de nombreux robinets ouverts dans la maison de son histoire : on peut facilement imaginer la facture d'eau qui en découlera !

Cette fuite d'eau, c'est une fuite d'énergie, qui empêche l'expression de son plein potentiel. Il en découle que, alors que nous pensons vivre des situations nouvelles librement choisies, nous rejouons inconsciemment des scénarios périmés et ce, aussi longtemps que la charge émotive qui leur est associée n'a pas été désamorcée.

 

- Comment avez-vous conçu cette méthode ?

 

Comme beaucoup de praticiens, je suppose : en "mixant" mes connaissances théoriques, acquises lors d'études (classiques ou pas, à la faculté, lors de stages dûment sélectionnés ou, voie royale pour ce qui me concerne, en autodidacte), avec mon expérience "sur le terrain" (cela fait à peu près 20 ans que j'exerce la relation d'aide). Au fur et à mesure du temps, le savoir a pris moins d'importance

au profit de l'expérience pratique : si bien qu'aujourd'hui, je dois une bonne partie de ma méthodologie aux personnes que j'ai accompagnées !

 

- Sur quoi se fonde-t-elle ?

 

L'une des idées fondatrices de la Guérison du passé est que la personne a forcément en elle les informations qui causent ses problèmes, sinon, son corps ou son comportement ne les mettraient pas à jour.

L'objectif est donc de les retrouver et les “désamorcer”, car la plupart d'entre-nous avons oublié, partiellement ou totalement, beaucoup de nos traumatismes, probablement pour alléger notre conscience au quotidien.

En Guérison du passé, nous avons plusieurs moyens d'aider une personne à retrouver la mémoire.

Si les souvenirs ne s'imposent pas d'eux-mêmes, on peut par exemple les retrouver à partir d'une sensation, d'une émotion, d'un souvenir…

Les moyens de contact avec ces informations du passé que nous utilisons se résument en quatre grandes familles : la guidance du sujet, le test musculaire, le travail de réflexion et d'enquête et l'intuition de l'accompagnant comme de l'accompagné...

 

- Est-il facile de contacter nos mémoires enfouies ?

 

Ce n'est pas si difficile que l'on croit. Les souvenirs douloureux s'imposent souvent d'eux-mêmes quand on se retrouve en résonance, même partielle, avec le contexte de leur apparition (cf les madeleines de Proust).

C'est ainsi que l'on peut se retrouver paniqué devant une situation qui laisserait une autre personne dans un état de totale neutralité : c'est que, à la différence de ce dernier, le contexte dans lequel on se retrouve vient de réveiller une mémoire en nous. On appelle cela : “entrer en régression”. Et la plupart des gens entrent quasiment tous les jours en régression sans le savoir, souvent sous la forme de symptômes psychosomatiques !

 

- Peut-on se fier à la mémoire des patients de cette façon ?

 

En général, oui, même s'il faut toujours garder une certaine vigilance. Voici un exemple de la fiabilité de ces souvenirs : un homme a échappé de peu à une noyade, alors qu'il était bébé (il a revécu spontanément la sensation d'eau dans les poumons, avec les symptômes que l'on imagine). Il lui est apparu que sa mère, en pleine crise hystérique, voulait le noyer ; heureusement, les gens du village ont accouru pour le sauver.

Il a très vite conclu que ce souvenir ne pouvait qu'être une invention puisque la rivière était, selon lui, beaucoup plus loin de la maison que dans le souvenir qui venait de remonter. Un jour, il a décidé d'aller vérifier sur place : la rivière était très proche de sa maison d'enfance, contrairement à ce qu'il croyait. On se souvient de ce qui nous arrange !

Quand un souvenir traumatique émerge spontanément, il y a une probabilité non négligeable qu'il soit conforme avec le vécu. Mais je me garde bien d'affirmer quoi que ce soit : je parle toujours en terme  d'hypothèse, de probabilité et laisse les gens faire leur chemin. L'issue de ce chemin ne comporte que deux options : soit la personne accède à la conviction que ce qu'elle a retrouvé s'est réellement passé (c'est plus facile quand elle retrouve des preuves), soit elle dépasse son besoin de conviction.

Dans les deux cas, elle parvient à la neutralité par rapport au souvenir concerné, ce qui en désamorce les symptômes.

 

- Que se passe-t-il quand le patient contacte ses mémoires blessées ?

 

Le plus souvent, c'est par des émotions et des sensations que se traduit ce contact. Parfois, c'est directement par l'émergence d'un souvenir plus ou moins détaillé. Mais en général, celui-ci se présente un peu plus tard, quand les émotions-sensations ont atteint leur "intensité optimale".

 

- Est-il si important de revivre les émotions et les traumatismes du passé ?

 

Si la plupart des gens passent spontanément par ce genre de processus, c'est qu'il doit être naturel. Un peu comme vomir un aliment indigeste fait partie des réflexes physiologiques de survie. Dans les deux cas, ce n'est pas marrant à vivre, mais qu'est-ce qu'on est bien après !

Nous disposons tous d'un système de "nettoyage émotionnel" mais nous avons tendance à l'empêcher de fonctionner : par peur de nous retrouver dans la situation traumatisante, nous préférons tout bloquer. « Chat échaudé craint l'eau froide », n'est-ce pas ?

Le problème, c'est que nous confondons la souffrance (qui n'est plus alimentée puisque le moment du passé où elle a été ressentie n'existe plus) et l'évacuation de la souffrance, qui lui ressemble, certes, mais seulement comme un film ressemble à l'événement filmé.

Nous devons donc souvent nous occuper de la peur de souffrir, de la "peur d'avoir peur", qui bloquent le travail de décharge émotionnelle en tant que telle.

 

- Quel est le rôle du thérapeute dans ce cas-là ?

 

Accompagner est le mot magique !

Affronter l'émotion, affronter sa vérité, n'est pas toujours facile et le travail du thérapeute c'est d'aider la personne à y parvenir, sans trop la bousculer mais en l'accompagnant simplement à faire de son mieux. C'est un accompagnement qui doit être bienveillant, dans l'amour, et on doit inviter la personne à se sentir autorisée, et à s'autoriser elle-même, à laisser s'exprimer les différentes manifestations de cette émotion (pleurs, cris, tremblements, agitation…).

 

- Est-il suffisant d'évacuer les blessures pour se guérir ?

 

Si vous entendez par là « décharger ses émotions », je répondrai : pas toujours. S'il s'agit d'émotions résiduelles associée à un conflit résolu depuis longtemps, il y a des chances que cela suffise. Par contre, dans le cas d'une problématique non résolue (situation non achevée, deuil non fait...), cela ne suffira pas. Il faudra aussi que le conflit soit résolu, soit par un acte concret, soit par une attitude intérieure de dépassement.

 

- Peut-on parler comme certains le font actuellement de « mémoires cellulaires » ?

 

Je ne suis pas un spécialiste des « mémoires cellulaires » mais ce que j'observe, en tout cas, c'est que le corps parle dès qu'on lui en donne l'occasion. Je pense par exemple à une dame qui avait souffert de déshydratation quelques jours après la naissance et qui souffrait d'une soif inextinguible au point de boire des litres d'eau pendant les séances !

 

- Comment savoir que les blessures sont cicatrisées ?

 

Pour moi, le meilleur critère, ce sont les faits ! Quand une personne peut vivre ce qui lui était impossible d'envisager auparavant, et que cela dure, il y a de grandes chances que la guérison soit acquise pour les conflits qui ont été travaillés.

 

- Quelle genre de patients viennent vous consulter et consulter vos collègues ?

 

La grande majorité est constituée de personnes en "crise de cohérence interne" : quand, vers le milieu de leur vie, elles se demandent où elles vont aller comme ça ! Elles cherchent alors à donner un vrai sens à leur vie, à sortir du "faire" pour donner la priorité à l'"être".

C'est souvent à l'occasion d'une crise (départ des enfants, perte d'emploi, divorce...) que la demande d'aide s'exprime.

Mais il n'y a pas que les personnes de 40 ans qui consultent : la doyenne de mes clientes avait 80 ans !

 

- Avez-vous des témoignages de guérisons venus de vos anciens patients ?

 

Pas si souvent que ça, à vrai dire : quand on va bien, on en profite et on n'en parle pas forcément !

J'ai le plus souvent des nouvelles indirectement, par les gens qu'ils m'ont adressé.

Un certain nombre de témoignages sont disponibles sur le site www.laguerisondupasse.com.

Propos recueillis par Marie-Claude Ménentaud.

 

Pour en savoir plus...

 

LIVRES de Thierry Bernardin, notamment les deux derniers :

 

- La vie après la survie (Ed. Quintessence, 2003)

 

- Guérir du passé (Ed. Dangles, 1998)

 

Site de la Guérison du passé

www.laguerisondupasse.com

 

 

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